6 mois ont passé depuis le début de la crise sanitaire. Qu’est ce que ça a changé pour vous ? Comment vous êtes-vous réorganisé ?
La réorganisation s’est faite en douceur. Bénéficiant déjà d’un jour de télétravail, je n’ai pas été dépaysée. J’ai sans doute eu l’avantage que mes enfants sont grandes et mon mari très impliqué dans le travail ménager. Mon environnement s’est donc révélé très calme. J’ai beaucoup apprécié cette période qui m’a permis de travailler de façon à la fois plus détendue et concentrée. Par conséquent, j’ai suivi tous les dossiers prévus (et imprévus) sans difficulté. La suppression des cours de sport m’a évidemment permis de « gagner » du temps mais aussi l’absence des trajets quotidiens. Par ailleurs, j’aime travailler en équipe et les moyens de communication nous ont permis de garder facilement le contact avec les collègues, que ce soit pour le travail ou pour prendre des nouvelles. J’ai trouvé les rendez-vous réguliers avec la direction très structurants et je souhaite les maintenir. C’est aussi une expérience de participer à une réunion par visioconférence à 14, mais ça fonctionne ! (bien que ce soit moins sympathique)
Quels sont les expériences positives que vous retiendrez des 6 derniers mois ? Les négatives ?
Cette expérience, outre les questions personnelles et sociétales qu’elle a pu entraîner, m’a permis de trouver une certaine sérénité qui a été bénéfique à tous points de vue, et notamment en ce qui concerne le travail. Ce fut donc une pause bienvenue mais qui a également mis en évidence la nécessité de faire partie d’un environnement professionnel convivial, qui se retrouve assez difficilement dans les gestes barrières. Espérons donc que l’on puisse se retrouver normalement en 2021 car les aspects « travail à la maison » et « travail au bureau » ont tous les deux des côtés positifs.
Septembre, c’est le moment de se projeter jusqu’aux portes de 2021. Qu’est-ce qui vous attend d’ici là ?
Le suivi des dossiers habituels s’est fait sans difficulté, avec certains moments de surcharge comme d’habitude, et le dernier trimestre s’annonce de la même manière, avec principalement les contrôles annuels à finaliser, la poursuite du jumelage avec la Haica tunisienne et un dossier prospectif sur la protection des mineurs. Cette crise a aussi remis à jour la préoccupation européenne sur les fake news et la désinformation, et le travail de suivi qui a commencé en début d’année se poursuit également sur ce plan-là.